WE HATE YOU PLEASE DIE & JOHNNIE CARWASH
WE HATE YOU PLEASE DIE
Après avoir défendu son 1er album pendant plus de deux ans, WE HATE YOU PLEASE DIE revient poser son regard sur sa réalité. Si l’explosion de colère et l’envie d’exister étaient l’amorce de tout ça, c’est un regard toujours furieux mais plus mélancolique qui emmène ce nouvel album : «Can’t Wait To Be Fine». Pourtant, l’espoir est désormais là : les freaks et les opprimés ont pris les armes, certains préfèrent se battre plutôt que de prendre des photos de leurs tronches, les sans voix hurlent, l’heure est à la déconstruction. Cette émulsion sociale et sociétale se lie à la musique, une musique hybride qui s’affranchit du genre, groovant du punk à la pop, en passant par le garage et bien d’autres choses. Si le mélange peut paraître périlleux, celui-ci est venu naturellement, le groupe préférant les tripes et le non-consensus à la superficialité. Chaque moment de douceur se paye, les émotions sont désormais libres pour les quatre musiciens.
JOHNNIE CARWASH
Trio guitare/basse/batterie formé à l’été 2018, JOHNNIE CARWASH s’inspire de la fraîcheur pop de Frankie Cosmos, de la hargne auto-destructrice de Fidlar et du garage bordélique dans lequel ils répètent. Leurs morceaux oscillent entre punk frontal et slows à fleur de peau. Un peu de légèreté, beaucoup de fun, ce groupe de potes pourrait en somme s’appeler comme le batteur de Green Day : Tré Cool.
Et c’est bien cette débauche de « fun » qui séduit instantanément et provoque une immense sympathie qui se transforme en joie communicative.
Avec un nom pareil, facile d’être directement téléporté au pays des bananes gominées, des dîners de la route 66 et autres bad boys en perfecto. Le trio de pop garage Johnnie Carwash, alternant morceaux-uppercut de moins de 2min30 et ballades plus apaisées, qui sentent bon le surf rock et sont portées par la voix à la Courtney Barnett de Manon, se dévoue corps et guitares à la culture DIY.