Originaire de l’Aigle, Cannibale a poli avec les années un son à mi-chemin des Caraïbes, de la scène garage de la côte ouest américaine des années 1960 ou du Brésil de Tropicalia. Leur musique vaporeuse, sur laquelle les textes oniriques de Nicolas trouvent toute leur place, s’imprime instantanément dans les esprits de chacun.

Leur dernier album, « Life is Dead », sorti chez Born Bad Records à l’automne dernier, s’annonce encore comme un sacré producteur d’imaginaires et de spasmes incontrôlés du bassin et de la tête. Les influences, le son et le sceau de Cannibale sont bien présents dans ce nouvel opus. Arrivés en bizuts dans le giron Born Bad à l’occasion des 10 ans, Cannibale s’assoit aujourd’hui, et à une place de choix, à la table des groupes tenanciers du label. Auteurs de concerts complètement frelatés, les Normands devraient continuer avec leurs nouveaux titres à mettre à l’amende toutes les fosses des stades du continent.